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Olivier BERTRAND est consultant AMOA (Assistant de Maitrise d’Ouvrage) dans les secteurs de la banque, de la finance et de l’assurance.

Il fait partie de la grande famille des salariés portés chez SKALIS.
Nous somme particulièrement contents de pouvoir lui donner la parole pour nous présenter son parcours et son expérience.

Paroles d’un consultant AMOA

SKALIS : Bonjour Olivier, quelle est votre activité ?
Olivier BERTRAND : « Je suis Consultant dans les domaines de la finance, de la banque et des assurances concernant des problématiques comptables et/ou règlementaires. »

SKALIS : Pouvez-vous nous dire en quoi cela consiste ?
Olivier BERTRAND : « Je me charge, entre autres, de la mise en place de schémas comptables des produits financiers avec une migration sur un nouveau progiciel Back Office. Cependant, je m’occupe aussi du développement de reportings règlementaires pour les autorités de tutelle (Banque de France, BCE). »

SKALIS : Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ?
Olivier BERTRAND : « J’exerce cette activité de consulting depuis plus de 18 ans maintenant. »

SKALIS : Quel parcours vous a amené à vous lancer en indépendant ?
Olivier BERTRAND : « J’ai passé 7 ans à faire du consulting dans différentes sociétés de conseil et, à un moment, me suis aperçu que les commerciaux avaient du mal à comprendre mon métier. Donc je me suis dit qu’il était préférable de me gérer « tout seul ». Avec le recul, j’aurais dû « sauter le pas » deux ou trois ans plus tôt. »

SKALIS : Pourquoi avoir opter pour le portage salarial ?
Olivier BERTRAND : « J’en ai eu un peu assez de me faire « tondre » par l’administration fiscale en tant qu’indépendant. Plus de 45% de charges hors impôt tout de même ! De plus, le portage salarial allie les avantages des deux statuts : Cotisation au régime générale et la possibilité de « toucher » le chômage en cas d’inactivité. »

« Avec le recul, j’aurais dû « sauter le pas » deux ou trois ans plus tôt. »

SKALIS : Quel est votre meilleur souvenir en tant que freelance jusqu’à présent ?
Olivier BERTRAND : « Certaines missions m’ont vraiment permis d’apprendre  mon métier dans un cadre de travail presque idéal : classe d’âge comme la mienne, bonne mentalité, gens compétents et décontractés. J’ai eu la chance de travailler avec des gens qui ne se regardent pas le nombril comme des « chefaillons », c’est assez agréable. »

SKALIS : Vous êtes plutôt co-working ou home-office?
Olivier BERTRAND : « Je suis plutôt coworking car l’évolution de mon métier m’oblige à travailler souvent en open-space. Pour l’heure, le home-office a encore du mal à s’ouvrir chez les clients. Bien que cette solution commence sensiblement à se développer avec les problèmes de transports liés à la région parisienne. »

SKALIS : Une journée type de travail, ça ressemble à quoi ?
Olivier BERTRAND : « Une journée type de travail est conditionnée par l’avant et l’après journée. Tout d’abord je commence tôt pour éviter la foule et les problèmes dans les transports. Après j’essaie de ne pas passer mon temps en réunion afin d’avancer sur mes tâches. Je m’efforce d’avoir des tâches précises à effectuer chez le client.

Ensuite, je passe aussi un peu de temps à « éviter les collègues bruyants » … le gros souci de l’open-space justement. Enfin, je fais mon possible pour ne pas passer tout mon temps au boulot pour pouvoir faire du sport. »

« J’en ai eu un peu assez de me faire « tondre » par l’administration fiscale en tant qu’indépendant. »

SKALIS : Si vous deviez donner 3 conseils à ceux qui veulent se lancer en indépendant, quels seraient-ils ?
Olivier BERTRAND : « La première question concerne le statut, il faut bien le choisir : se lancer en indépendant (statut EI, EURL ou SASU) ou être en portage avec une fiche de paie.

Le portage salarial est une bonne alternative. C’est une solution à la croisée des chemins entre l’entreprenariat et le salariat. Être salarié d’une société de conseil oblige à changer régulièrement de société. Une nécessité pour coller au prix du marché en terme de salaire jusqu’à atteindre un « plafond de verre ».

L’étape suivante, c’est de devenir indépendant. Le meilleur moyen d’obtenir une juste rétrocession de la valeur ajoutée de son travail. Financer les frais de structure d’une société de conseil n’est pas un but en soi !

De plus, être indépendant signifie un certain goût pour le risque en cas d’inactivité. Il faut bien en être conscient avant de se lancer. Pas de mission, pas de salaire ! Une gestion en bon père de famille s’impose. « 

Enfin, si vous souhaitez entrer en contact avec Olivier BERTRAND pour lui poser d’autres questions ou échanger sur son expérience, vous pouvez le joindre par le biais de son profil Linkedin.