didier delamotte consultant
Didier DELAMOTTE est Consultant Chef de Projet MOA Flux Bancaires. Il est freelance depuis plus de 30 ans et il dispose d’une expérience professionnel riche et passionnante.

Il fait parti de la grande famille des salariés portés chez SKALIS. Nous sommes heureux de lui donner la parole pour nous parler de son activité.

Paroles d’un Consultant Chef de Projet MOA

SKALIS : Bonjour Didier, quelle est votre activité ?
Didier DELAMOTTE : « Les entreprises font appel à mon expérience pour gérer un projet, élaborer des solutions à des problématiques organisationnelles ou fonctionnelles, ou encore faire un audit d’activité sur un périmètre défini. »

SKALIS : Pouvez-vous nous dire en quoi ça consiste ?
Didier DELAMOTTE : « Après une période d’analyse, cela consiste à proposer des solutions dans les délais et budgets souvent imposés. Il peut également être demandé de prendre en charge tout ou partie d’un projet de développement. Que ce soit avec ou sans encadrement, en activité purement fonctionnelle (MOA) ou en terme de coordination transverse. »

SKALIS : Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ?

Didier DELAMOTTE : « Depuis 1980 ! »

téléphone vintage

« Les outils de communication qui sont à notre disposition sont bien pratiques même si je les utilise peu ou pas. Je n’ai qu’un profil Linkedin. Je me souviens des appels dans les cabines téléphoniques de Paris… ce n’était pas toujours confortable ! Vive Linkedin, Dogfinance, le mobile et les sms !! »

SKALIS : Quel parcours vous a amené à vous lancer en indépendant ?
Didier DELAMOTTE : « La rencontre d’un indépendant en 1983 m’a permis de comprendre l’intérêt de pouvoir choisir son « client » dans toutes ses caractéristiques. Situation géographique, type d’activité, potentiel sur le marché, possibilité de capitalisation de l’expérience, découverte de méthodes ou d’organisations diverses, responsabilité, relation client-fournisseur… »

SKALIS : Pourquoi avoir opter pour le portage salarial ?
Didier DELAMOTTE : « Pour son confort administratif tout d’abord ! Puis pour ses apports en termes de cotisations sociales qui permettent de se consacrer à son activité. »

SKALIS : Quels sont vos meilleurs souvenirs en tant que freelance jusqu’à présent ?

Didier DELAMOTTE : « Il y en a beaucoup ! C’est un ensemble qui m’a apporté beaucoup de satisfactions, de rencontres, et d’expériences riches et multiples. J’ai rencontré beaucoup de monde au cours de toutes ces années de consultant. J’ai rencontré des gens dans des conditions originales parfois.

Tout d’abord, il y a peu de temps,  je me suis rendu compte d’avoir travaillé avec, sans le savoir, le fils d’amis proches. Je les avais connus par l’intermédiaire d’une association, complètement hors de ma profession. C’était totalement inattendu, je ne connaissais pas leur fils ! Après environ 3 mois de travail en collaboration avec lui, s’apercevoir que je fréquentais ses parents a été mémorable.

Ensuite j’ai retrouvé une copine de collège, après 40 ans, devenue Chef de Projet et une des mes clientes. 

De plus, j’ai un très bon souvenir du fameux chantier « AN 2000 » qu’il était impossible de rater ! Il devait permettre de souder les équipes, y compris avec les externes, vers une seule et unique cause : PAS DE BUG !!

Travailler d’entreprises en entreprises offre des situations privilégiées, comme pénétrer dans des lieux historiques (l’ancien bureau de G.Pompidou), ou sensibles alors que certains internes même n’en ont pas l’accès. Je pense à la Banque de France et à ses sous-sols par exemple.

Ou encore côtoyer des métiers peu faciles à approcher. Je pense à mon audit auprès du centre de documentation de l’école Centrale Paris et de la collaboration avec des chercheurs de ses laboratoires ou de Stanford et Berckley. Une chance incroyable !

Enfin, je me souviens aussi de l’amusante demande des chefs de services de la Banque de France qui m’ont demandé de finir mes rapports quotidiens avec un jeu de mot adapté au contexte pour détendre l’extrême tension et rigueur que nécessitait le projet. »

agenda

« Travailler d’entreprises en entreprises offre des situations privilégiées ! »

SKALIS : Vous êtes plutôt co-working ou home-office?
Didier DELAMOTTE : « Plutôt co-working. Le coworking est un mode privilégié pour diversifier ses rencontres et ses lieux de travail. A mon sens, ce n’est pas un remède universel. Cependant le développement du télé-travail permet de se rendre sur un site partagé. Celui-ci apporte aussi des échanges externes à l’entreprise cliente du consultant.

Mieux que faire son télé-travail chez soi, profiter d’un site de coworking ouvre une nouvelle approche de l’expérience.

De plus, c’est aussi un contre-poids au mode tout numérique qui nous colle à nos ordinateurs au quotidien. Alors que la rencontre physique reste une condition de succès de ce que l’on entreprend selon moi. »

SKALIS : Une journée type de travail, ça ressemble à quoi ?
Didier DELAMOTTE : « Beaucoup d’informations à intégrer en réunions ou en divers supports : mails, documents, tableurs…. J’ai toujours des collaborateurs à rencontrer. Je dois avancer chaque jour en restituant la compilation des ces données pour atteindre l’objectif fixé. C’est un métier de réunions qui rythment les journées. »

SKALIS : Enfin, si vous deviez donner 3 conseils à ceux qui veulent se lancer en indépendant, quels seraient-ils ?
Didier DELAMOTTE :« Dans mon domaine d’activité, mes 3 conseils seraient les suivants :

  • appliquer une déontologie de respect et de courtoisie
  • garder conscience qu’on représente presque toujours une SSII qui nous a apporté l’affaire
  • être conscient de ses capacités pour éviter de prendre une mission inadaptée. »

SKALIS : Merci beaucoup Didier et encore ravi de vous compter parmi nos salariés portés !
Didier DELAMOTTE : « Merci à vous. »